Aménagement de Sabot-de-Sang

Endroit bien connu des Maestria, utilisé à chaque entraînement au maniement des armes et pour chaque duel amical. Un large cercle de terre battue est délimité par un pourtour de solides mannequins d'entrainement, modèle taurahe, des râteliers attendent un peu plus loin de recevoir les armes d'entraînement de la séance.

A noté que comme pour le reste des commodités du village, le cercle est seulement prêté à l'Académie qui doit en assurer une partie de l'entretien —tâche souvent confiée aux académiciens d'ailleurs.

Quartier général de l'Académie si l'on peut dire, l'auberge reste théoriquement accessible à tous les voyageurs de passage même si dans les faits, les mercenaires installés là prennent vraiment beaucoup de place. Il faut dire que, techniquement, c'est chez eux.

A noter que pour la nourriture comme l'alcool, l'aubergiste s'est arrangé avec les mercenaires depuis longtemps, ceux-ci participant un peu à leur manière en s'occupant régulièrement de refaire les provisions ou de cuisiner. Sabot-de-Sang n'étant décidément pas une destination touristique, les voyageurs sont relativement rares et l'accord satisfait ainsi tout le monde sans problème.

La bâtisse se compose de deux étages. Le rez-de-chaussée plutôt vaste est séparé en plusieurs "sections" par des tentures tissées pouvant être rabattues au besoin.

• D'un côté de la salle, les hamacs réservés aux mercenaires, chacun pourvu de rideaux permettant un minimum d'intimité et d'un coffre basique placé sous le couchage en guise de rangement. L'aménagement de chaque cellule est laissée libre à son occupant, tant que le bordel qu'elle contient ne devient pas trop visible et envahissant pour les autres.
  
• En face, d'autres hamacs avec bien moins de confort (donc sans les rideaux), visiblement laissés aux étrangers.
  
• Au fond, une table de cuisson, quelques meubles bas, la réserve de nourriture et de boisson de l'aubergiste à laquelle s'ajoute l'honorable collection de bouteilles de l'Académie.
  
• Un espace commun laissé libre au centre, pourvu de tapis et caractérisé par l'absence de tout autre ameublement, dans le plus pur style taurahe.
  

L'étage est nettement plus petit, formant principalement une sorte de mezzanine surplombant la salle commune, qui débouche d'un coté sur une terrasse et de l'autre sur les quartiers des officiers.

Les trois officiers disposent du confort supplémentaire d'un vrai lit, plutôt large et assez confortable à vrai dire, et d'un espace personnel suffisamment grand, séparé des autres et du reste de l'auberge par d'épais pans de cuir tombant jusqu'au sol et pouvant être rabattus à volonté, de quoi garantir une occultation parfaite et une certaine atténuation sonore. Une fois encore, l'aménagement intérieur de chaque coin est laissé libre à son occupant.