[08/10/35]
Cours de Commandement
Date : 8/10/35Lieu : Auberge de Sabot-de-Sang, MulgoreCours donné par : Landris AurenenObjectif : Apprendre l’art de commanderParticipants :Thaleras Sen’Quelar, Lisonelle Aurenen, Linrielle Aubéclat, Salve-Serre, Nessa Windsilver, Liria Preste-Détente, Yueqin Patte d’Automne, Syaméïs Sen’Quelar, Marà Isilien---------------------------------------------------------------------
Introduction :
La question “quelle est la mission ?” fut posée par le Seigneur Aurenen avant qu’un tour de table soit instauré pour que chacun des participants donne sa réponse.
Les notions d'apprentissages, de mouvements de groupe et de commandement sont revenues régulièrement dans les réponses des participants, ainsi que celle de la
compréhension qui fut la notion principale abordée ce soir-là.
Il fut mis en relief par le seigneur Aurenen, que commander ne veut pas dire donner des ordres et se tourner les pouces, mais exige un
réel investissement du chef.
I- LE TRAVAIL DU COMMANDANT :
Un commandant doit réussir à accomplir sa mission de la manière la plus optimisée qu'il soit en termes d'individus, de conséquences, de matériel, de pertes... suivant l'importance de la mission qu'il a à effectuer. Et savoir renoncer le cas échéant. Il ne doit pas gâcher les vies qu'il a sous ses ordres.Pour cela, il doit :1) ComprendreUn commandant doit avant tout comprendre sa mission, ses hommes, la situation. La compréhension des personnes et de la situation offrira au commandant l'autorité dont il a besoin pour être obéis.
- La compréhension des personnes à commander.
Un chef doit comprendre les hommes qu'il a sous ses ordres, afin que ses directives soient comprises de manière efficace. Il usera pour cela d'une formulation adaptée de ses ordres en fonction de la compréhension qu'il a de la nature de ses hommes (ton, vocabulaire...).
- La compréhension de la situation et de la mission
Le chef doit avoir une idée précise de la situation afin d'être clair et efficace dans les termes qu'il utilisera pour ce qu'il souhaite voir exécuter.
- La compréhension réciproque.
Un bon commandement doit également être compris de ses hommes, afin qu'il n'y ait pas méprise dans l'objectif, la priorité et la raison des ordres donnés, qui peuvent alors être mal exécutés.
2) DéciderUn commandant doit savoir prendre des décisions rapidement : repli, poursuite…
3) Estimer :Un commandant doit savoir estimer la réussite ou l'échec de ses objectifs
4) Être clair :Un commandant doit savoir être clair et précis dans les termes choisi pour ses ordres afin qu'il n'y ait pas méprise, et qu’il y en ait bonne exécution.
5) S’adapter :Un commandant doit
s'adapter au contexte qu'il doit comprendre autant qu'il doit s'adapter a ses hommes et les comprendre.
Le commandant doit savoir quand continuer une mission malgré une rupture de communication ou de contact avec son groupe et improviser en fonction des nouvelles données reçues.
Il doit également éviter de séparer les effectifs, surtout réduit, quand cela n'est pas nécessaire : cela donne plus d'éléments à analyser et de possibilités d'échecs. Cela rend les membres dispersés plus désunis et moins forts individuellement qu'en groupe, donc plus facilement atteignables.
Séparer les effectifs peut être cependant nécessaire pour éviter d'offrir une cible unique, éviter d'être trop repérables, surveiller plusieurs accès, lors d'une diversion, mieux occuper le terrain, remplir plusieurs objectifs simultanément..
6) Anticiper :Un commandant doit anticiper certaines situations par :
- Un point de rendez-vous en cas de séparation entre les membres du groupe
- Des horaires précis des événements mettre en place : heure d'attaque, de repli, d'action…
- Des consignes en cas d'isolement du groupe
II- L’ORDRE : A. La formulation d’un ordre clair dépend :1) Du sens : les mots ont un sens propre. Ils veulent dire ce qu'ils veulent dire, sans emploi de sous-entendus.
2) De sa simplicité : Les ordres doivent être simples et compréhensibles : utilisation des "3 C" : Concis, Clair, Complet
3) De sa répétition : Les ordres doivent être répétés jusqu'à confirmation que tous les ont bien reçu et compris. "Le bon nombre de fois, c'est assez de fois pour être compris". S'ils ne sont ni reçu ni compris, cela entraîne une incompréhension, puis une confusion, qui peuvent être source d'échecs. Une méthode pour être sûre que les ordres ont été reçus, est de faire répéter l'ordre par le receveur.
4) D’un stimulus : L'ajout d'un sens pour appuyer l'ordre peut être un moyen efficace pour s'assurer de son exécution, en attirant l'attention de celui à qui il est adressé. Tactile : une main sur l'épaule du concerné. Visuel : en désignant l'exécution des ordres par d'autres. Auditif : par l'utilisation du nom du concerné, un bruit sec, un ton plus fort... etc.
B. La confirmation de la bonne réception d’un ordre peut se faire grâce à :La
confirmation orale : Par la confirmation de l’ordre (“compris”) ou la répétition de l’ordre donné par le receveur (“nous ouvrons la porte”).
La
confirmation visuelle : Par l'exécution immédiate de l’ordre. “Debout” : les concernés se sont tous mis debout.
Le commandant doit savoir juger quand un ordre n'est pas suivi parce qu'il n'est pas en mesure de l'être. - Citation :
[Récapitulatif synthétique]
I- LE TRAVAIL DU COMMANDANT :
1) Comprendre : sa mission, ses hommes, la situation. Et être compris.
2) Décider
3) Estimer
4) Être clair
5) S’adapter
6) Anticiper : (point de RDV, Horaires, consignes)
II- L’ORDRE :
A. La formulation d’un ordre clair dépend :
1) Du sens
2) De sa simplicité : Concis, Clair, Complet
3) De sa répétition
4) D’un stimulus (visuel, auditif, tactile..)
B. La confirmation de la bonne réception d’un ordre peut se faire grâce à :
1) La confirmation orale
2) La confirmation visuelle
S.Sen'Quelar